Bonjour à vous lecteur, je suis Thomas RICHARD. J’ai 27 ans et j’ai été certifié en art-thérapie par PROFAC, un organisme de formation certifié RNCP (Répertoire Nationale des Certifications Professionnelles). Cette formation m’a permis de penser et préparer ma place en tant qu’art-thérapeute indépendant. Créer un cadre d’accueil, le savoir-être associé et les dispositifs éphémères nécessaires à proposer des séances dans les meilleures conditions.
Cette recherche d’un métier orienté vers l’humain me vient du théâtre, qui a toujours été pour moi un moyen d’expression privilégié. C’est une activité qui m’a suivi depuis tout petit et qui ne me quitte plus. Une passion que j’ai cherché à développer pour en faire une activité professionnelle quand l’informatique a commencé à perdre de l’intérêt à mes yeux.
De par mon parcours personnel, j’ai eu l’occasion de découvrir des activités d’ordre thérapeutique et j’y ai trouvé une vocation. J’ai cherché à me former dans l’intermédiaire entre théâtre et thérapie. J’y ai découvert l’art-thérapie.
Loin de ce que j’imaginais de premier abord, j’ai appris à réfléchir la fonction d’art-thérapeute. Une relation transférentielle, basée sur un désir de tenir le cadre de la séance pour permettre au demandeur d’y trouver sa place et de jouer ce qui l’anime profondément dans un temps tranquille. Un temps qui lui est dédié et pendant lequel il peut prendre en main sa parole au travers d’un dispositif qui vient faire tiers dans la relation.
Un dispositif éphémère comme objet supplémentaire dans la séance. Un petit quelque chose dégagé de sens ou d’attentes, que chacun peut investir comme il l’entend. Il appartient à la séance donc le demandeur ne repart pas avec une création. D’ailleurs en art-thérapie il n’y a pas de réalisation. On créé au long de la séance mais c’est avant tout un cheminement. C’est par ce mouvement continue que s’élargit petit à petit le couloir du neutre, ce canal qui pouvait être encombré par les soucis mais qui est essentiel pour trouver du sens.
Quel sens? Son sens. Ce n’est pas quelques bouts de significations que quelqu’un peut vous souffler, mais plutôt ce qui vous appartient au plus intime de vous-même. Un mouvement unique, différent pour chacun, que l’on peut perdre quand la vie nous emporte. Et qu’il faut parfois retrouver pour de nouveau se vivre pleinement.
Je suis aujourd’hui membre de AGAT l’Association Grenobloise d’Art-Thérapie.
Je développe en parallèle des services en animations d’ateliers artistiques et une proposition de suivie en art-thérapie.
J’ai des projets en cours avec un EHPAD (atelier théâtre) et un service d’accueil de jour (médiation peinture) pour des personnes en situation de handicap.
De nouveaux projets sont en préparation et l’avenir est prometteur.